CapiFrance : les banques sont-elles encore un frein au marché immobilier ?

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En 2014 les français estimaient que la réticence des banques à consentir des prêts était un facteur majeur de ralentissement du marché. Où en est-on aujourd’hui ? Les banques ne prêtent-elle vraiment qu’aux riches ? Explication avec Jacques Daboudet Président de CapiFrance, réseau immobilier.

Selon Le Figaro, les particuliers avec de hauts revenus, déjà propriétaires obtiennent des taux de crédit nettement inférieurs aux autres emprunteurs. « Plus que jamais, les banques chouchoutent les particuliers ayant des revenus élevés, avec un apport conséquent et souvent déjà propriétaires de leur logement ». Un constat confirmé par les experts de meilleurtaux.com qui rapportent que la totalité des établissements accorde des baisses de taux importantes et de fortes décotes aux profils dotés d’un dossier en béton.

Selon Jacques Daboudet, président de CapiFrance « Les banques ont toujours été plus à même de consentir des efforts tarifaires, préférentiels, à des clients disposant de plus hauts revenus car effectivement c’est à cette catégorie de population qu’elles peuvent proposer des produits complémentaires ».

Toutefois le président de CapiFrance mesure : « il faut bien dire que depuis que les banques ont réussi à stabiliser leur bilan et courbes de résultats et absorber toutes les conséquences de Bâle III, aujourd’hui dans le contexte de reprise économiques, elles sont plus à même non pas à changer leur critères de risques mais à ouvrir la distribution de crédit. On constate d’ailleurs aujourd’hui qu’il y a une reprise lente, mais progressive de la distribution de crédits en France.

Alors certes, cette reprise de la distribution de crédits immobiliers, avec la forte baisse des taux sur ces 3 dernières années est en bonne partie liée à des demandes de rachat de crédit immobilier ; Si cela ne sert pas totalement le marché de l’acquisition ou de l’investissement immobilier au sens large ; force est de constater qu’aujourd’hui le dispositif de prêt à taux zéro permet à des certains clients d’accéder à l’immobilier alors que ce n’était pas le cas avant la réforme sur le PTZ proposé dans le plan WALL de septembre 2014 ».

Aujourd’hui la distribution du PTZ est selon le président du réseau immobilier « un levier d’accès à la propriété pour une certaine catégorie de clients et en particuliers les moins aisés. L’éligibilité du PTZ est assez ouverte et permet à certains ménages d’avoir accès à bien immobilier neuf alors qu’ils ne pourraient pas y prétendre dans l’ancien ».

A titre d’exemple voilà le type d’enveloppe dont peuvent bénéficier les emprunteurs qui achètent dans le neuf et ou dans l’ancien avec un minimum de rénovation (avec travaux de 25% minimum du coût total de l’opération).