Les entreprises de service à la personne attirent les investisseurs

Saviez-vous que les entreprises de service à la personne attirent les investisseurs ?

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Les firmes de capital-risque s'intéressent aux services en ligne

Plus que jamais, les services sont dans l'air du temps. La preuve : les start-ups du secteur semblent n'avoir jamais été tant financées. Pour un futur chef d'entreprise qui souhaite se lancer en franchise, ou encore en tant que franchiseur, c'est une tendance qu'il est important de comprendre. Analyse.

C'est la reprise chez les investisseurs

Après une baisse relative en 2014 par rapport à l'année précédente (897 millions d'euros sur 372 opérations, contre 973 millions sur 386 opérations en 2013), le capital-risque semble repartir en France. Mais ce sont surtout les proportions qu'il faut regarder de plus près : d'après un rapport relayé par l'AFP, le financement des entreprises de services à la personne à travers le monde a été multiplié par 5 en 2014. Les jeunes pousses du secteur avaient reçu 4,11 milliards de dollars (3,68 milliards d'euros) l'année dernière, mais les investissements des premiers mois de cette année totalisent déjà plus de 4 milliards ! Parmi les concepts les plus à même d'attirer les millions, les services via internet.

Uber et AirBNB, symboles d'une nouvelle génération d'entrepreneurs

Révolutionnaire pour certains, annonciateur de la désagrégation de l'économie pour d'autres, le succès international d'Uber ne laisse personne indifférent. Controversé en France, le service de réservation de taxis indépendants est désormais estimé à plus de 50 milliards de dollars. L'autre site internet qui fait parler de lui, cette fois-ci parce qu'il fait concurrence à l'hôtellerie, AirBnB, a quant à lui levé près de 800 millions de dollars pour son service de location de chambres chez l'habitant.

Et il n'y a pas que les entreprises qui font l'actualité : l'artisanat, la livraison de repas, la messagerie, autant de domaines qui suscitent l'intérêt de grandes firmes de capital-risque comme SV Angel, Andreessen Horowitz et First Round Capital.

En France aussi, les investisseurs existent

Si les start-ups bénéficient énormément de ces levées de fonds qui leur permettent de se développer sans devoir affronter la cotation boursière, les investisseurs s'y retrouvent aussi. A tel point que les firmes se multiplient de ce côté-ci de l'Atlantique. Pour preuve, le lancement en janvier dernier du fonds Orange Digital Ventures, une émanation de l'opérateur téléphonique historique. Le constat d'Orange est simple : l'économie est bouleversée par les ruptures technologiques portées par ces géants de demain. Le groupe entend bien ne pas se laisser distancer dans la course à l'innovation, et 20 millions d'euros n'est pas cher payé pour y parvenir. Avec cette somme renouvelable en poche, une équipe de 20 personnes aura pour mission de s'intéresser aux jeunes entreprises prometteuses pour ne rien rater des innovations futures. La firme Orange Digital Ventures s'intéressera aux entreprises qui démarrent et cherchent à lever entre 500 000 et trois millions d'euros. L'objectif : prendre des parts dans une dizaine d'entreprises par an.

Au vu de ces développements, les franchiseurs du secteur des services aux personnes peuvent être rassurés : les enseignes innovantes qui sauront trouver le bon créneau ne manqueront pas de fonds pour se développer.

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